Le consentement enthousiaste : pourquoi un « oui » ne suffit pas toujours

Le consentement enthousiaste : pourquoi un « oui » ne suffit pas toujours

Et nous ne parlons pas d’un « OK » marmonné. Aujourd’hui, tout tourne autour du consentement enthousiaste. Ce que vous cherchez, c’est un « Hell, yes je veux coucher avec toi ! », pas un hochement de tête timide.

La plupart des personnes de moins de 30 ans sont bien conscientes que le consentement est un sujet important. Mais peu comprennent réellement ce que cela signifie – et comment le demander sans casser l’ambiance.

Si vous donnez votre consentement :

Exprimez-vous dès que vous vous rendez compte que la personne avec qui vous êtes s'attend à avoir des relations sexuelles. Je parle de cela avant de prendre un Uber vers l'un de vos lieux, pas quand vous y êtes déjà arrivés. Si vous êtes partant(e) pour un verre mais que c’est tout, faites-le savoir.

Cela n’a pas besoin d’être lourd : Si vous aimez vraiment la personne mais que vous trouvez que c’est trop tôt pour aller plus loin, dites-le. Dites : « Tu es incroyablement sexy/jolie mais c’est trop tôt pour moi. Je dirai peut-être oui dans une semaine/un mois (ou quand cela te conviendra) mais pas maintenant. »

Assurez-vous que vous êtes dans le bon état d’esprit : Vous n'avez pas besoin que je vous dise qu'il est préférable de ne pas être ivre ou sous l'influence de drogues. Mais la vulnérabilité émotionnelle peut aussi influencer la prise de décision. Si vous venez de rompre avec votre partenaire et que vous êtes sorti(e) en ville, vous pourriez dire oui à quelque chose que vous ne feriez pas d'habitude.

Vérifiez que vous dites oui parce que vous le voulez vraiment. Pas parce que vous sentez que vous « devez » ou avez peur de ce qui pourrait arriver si vous ne dites pas oui. Ne laissez pas des choses comme la pression des pairs, les attentes sociétales ou le jugement influencer votre décision.

Ce n’est pas parce que vous avez consenti à une chose que vous avez consenti à tout. Dire oui au sexe ne signifie pas oui à tout ce que la personne veut faire.

Vous pouvez changer d'avis à tout moment. Même si vous avez déjà dit oui et que vous êtes en train de faire ce que vous aviez accepté, vous pouvez arrêter si vous vous sentez mal à l’aise.

Faites confiance à votre instinct. Si quelque chose vous semble étrange ou que vous n’êtes pas sûr(e), n’y allez pas. Nous sommes plus intuitifs que ce que nous pensons.

Si vous cherchez le consentement :

Ne supposez pas que le silence ou le fait de ne pas s’exprimer signifie que la personne est d’accord pour que vous poursuiviez. Demandez directement si elle souhaite avoir des relations sexuelles. Soyez clair(e) et direct(e) et assurez-vous qu’elle vous dise immédiatement si elle n’aime pas quelque chose.

Lisez leur langage corporel : Si elle dit « Oui, c’est bon » mais semble mal à l’aise et non réactive, vérifiez de nouveau. Si vous n'êtes pas sûr(e) si elle aime ce que vous faites ou non, arrêtez et demandez-lui comment elle se sent.

Si quelqu’un dit non, respectez-le. Ne la faites pas se sentir mal pour ne pas vouloir faire quelque chose juste parce que vous le voulez. Souvenez-vous toujours : votre « yum » est l'« ick » de quelqu’un d’autre.

Pratiquez aussi le consentement numérique. Partager des images intimes sans permission est une violation extrême du consentement – et cela peut vous conduire devant les tribunaux. Cela vaut aussi pour le transfert de messages privés ou d’emails.

Soyez conscient des dynamiques de pouvoir : Soyez attentif à la manière dont votre position peut influencer la capacité de l’autre personne à répondre honnêtement à ce que vous lui demandez. Si elle craint des conséquences, vous ne devriez probablement pas avoir de relation sexuelle dans un premier temps